“Brick” est une performance sans paroles centrée sur une pierre angulaire, au sens propre et figuré, de notre société : la brique. Rouge argileux, légèrement poussiéreux, solide mais fragile. Mais surtout : plein de sens. Comme symbole d’une maison, par exemple. L’archétype de l’envie de l’homme de construire une maison. 

Bey donne forme à “Brick” en plaçant son propre corps contre des dizaines de kilos de briques à construction rapide. Il jongle, il danse et réalise des sculptures vivantes, avec la pierre creuse comme totem et exutoire d’une lutte silencieuse. “Brick” parle aussi d’artisanat de Bey slalome quelque part entre ouvrier du bâtiment virtuose et kicker de sanctuaire, proche et au-delà des limites classiques du spectacle de cirque. 

Ce que “Brick” construit finit par redescendre. Tout au long de la pièce, la tension scintille et oscille entre l’artiste, les pierres, la gravité et le public. Le constructeur et la structure flirtent sans arrêt avec la menace dans une histoire humaine primordiale de persévérance – même face à une contradiction absurde. 

Des thèmes tels que la santé mentale et le développement personnel artistique surgissent naturellement, tandis que Bey remet en question les symboles de statut moderne et les réduit en poussière dans un tour de force de tragi-comédie physique et d’art de la performance. 

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